Quand nous sommes très compétents dans un domaine, il y a forcément une amélioration de la prise en charge globale de nos patients dans cette spécialité et une optimisation de nos séances avec ce type de patients.
En étant très à l’aise sur un sujet, la structuration des séances s’ordonne pour plus d’efficacité lors des entretiens. Cette expertise permet de comprendre plus rapidement les attentes de notre patient et savoir comment arriver le plus rapidement possible aux informations dont il a besoin…. Plus un patient comprend que nous savons où nous allons et plus il a confiance en nous et notre accompagnement.
En connaissant notre spécialité, les professionnels de santé pourront plus facilement et rapidement orienter leurs patients vers nous, les professionnels les plus à même de l’accompagner efficacement.
Dès que nous avons une spécialité, nous allons ressentir le besoin de travailler en équipe pour optimiser l’accompagnement. Pour se faire, nous allons rencontrer de nouveaux professionnels et donc, potentiellement, de nouveaux prescripteurs. Plus nous allons étoffer notre réseau pour pouvoir prendre en charge convenablement nos patients, et plus notre réseau va aussi nous envoyer des patients rencontrant les mêmes problématiques.
Les patients accompagnés efficacement dans notre domaine d’expertise vont plus facilement nous recommander à leurs connaissances souffrant de la ou les mêmes pathologies. Les recommandations deviennent ainsi plus qualitatives et concentrent les nouvelles prises en charge autour de notre spécialité, ce qui permet par ricochet de devenir un peu plus expert et d’obtenir une patientèle très spécialisée.
C’est justement dans le module « Bonnes pratiques de gestion d’un cabinet diététique », de Alexandra Martin, diététicienne nutritionniste en libéral, fondatrice de CF-Diététique, présidente d’honneur de l’ADL, que de nombreuses astuces essentielles pour progresser sur cette voie vous seront présentées.
Les personnes souffrant de Troubles du Comportement (ou des Conduites) Alimentaire(s) (TCA) sont très spéciales et leur prise en charge également. En tant que diététicien.ne nutritionniste, il est primordial de savoir prendre en charge ces particularités et maîtriser des outils tels que l’alliance thérapeutique, l’écoute active, l’entretien motivationnel ou encore d’utiliser des supports adaptés aux Thérapies Cognitivo-Comportementales (TCC : thérapies courtes qui se concentrent sur l’instant présent par des exercices axés sur des symptômes observables via le comportement).
Pour accompagner au mieux les patients lors d’une prise en charge diététique, comprendre la régulation du comportement alimentaire est primordial. Différents leviers entrent en jeu dans cette dernière : le contrôle homéostatique, le contrôle cognitif et le contrôle psychosensoriel.
La recrudescence des Troubles du Comportement Alimentaire (TCA) suite à la pandémie de Covid-19 rend primordiale l’information des professionnels de santé et notamment des diététicien.ne nutritionniste sur les TCA. Pour cela, il nous semble important de partager avec vous quelques faits importants sur les TCA.